Le burn out maternel est de plus en plus connu et surtout reconnu. Il y a encore quelques années, ce terme n’existait pas et les mamans en détresse étaient très mal suivies. Souvent jugées coupables de ne pas aimer leurs enfants, on reconnaît aujourd’hui, qu’au contraire, ce sont souvent des mamans qui se dédient corps et âme à leurs enfants. Au point de ne plus s’écouter elles-mêmes. Malgré les avancées des dernières années, beaucoup de mamans ne reconnaissent pas de suite les symptômes du burn out ou refusent de les voir. Je dois avouer que c’est mon cas.
Ma parentalité
Moi à ta place, je te conseille plutôt, enfin cela ne me regarde pas mais. Comme le dit très poétiquement mon cher et tendre: « Un avis, c’est comme un trou de balle, tout le monde en a un. » Je ne sais pas vous, mais les conseils non demandés, je n’en peux plus! Mais le pire c’est quand même quand c’est moi qui les donne.
Et si je n’étais pas faite pour être mère? C’est la question que je me suis posée hier pendant une journée plus atroce que les autres. Hier j’ai crié, crié, crié jusqu’à m’enrouer la gorge. Jusqu’à avoir la tête qui sonne et qui bourdonne. J’ai craqué, hier comme jamais. C’est trop. Trop dur, trop tout le temps, trop intense, trop. Pourquoi je n’y arrive pas moi? Peut être que je n’étais pas faite pour être mère?
Etre une mauvaise mère, d’après moi, ce n’est pas possible à partir du moment où on aime son enfant. On peut commettre des erreurs, on peut ne pas arriver à gérer comme on le voudrait mais on n’est pas pour autant des mauvaises mères. Néanmoins, même en sachant cela, il m’arrive parfois de me juger sévèrement et de me trouver mauvaise mère. Récemment, j’ai eu à affronter une situation dans laquelle j’ai été une mauvaise mère à mes yeux mais aussi à ceux de la société.
Depuis toujours j’entends parler de polémiques autour des vaccins. En devenant maman, je savais que ça allait devenir une des nombreuses prises de têtes, questionnements et au final culpabilisation peut importe la décision que je prendrais. J’ai donc décidé de m’informer et de voir tous les avis pour finalement avoir le mien.
Cher MiniNous, je t’aime d’un amour inconditionnel et les moments passés à tes côtés sont une véritable bénédiction. Cependant, je ne suis pas faite pour rester à la maison, j’ai besoin et envie de travailler. Néanmoins, je me sens très chanceuse d’être actuellement au chômage car je n’ai pas eu la pression de devoir reprendre le travail seulement quelques semaines après ton arrivée.
Aujourd’hui tu as 4 mois et j’ai vu chacune de tes premières fois: ton premier sourire, la découverte de tes petites mains, tes premiers areuh, la première fois que tu as réussi à saisir un jouet, ton premier éclat de rire et chaque progrès que tu fais m’impressionne et m’émeut parfois aux larmes. Dans l’idéal j’aimerai être toujours avec toi pour ces moments exceptionnels mais j’aimerai également faire autre chose. C’est pourquoi j’ai commencé à chercher un mode de garde car nous n’avons pas la chance d’avoir la famille à proximité pour te garder. Par contre, Je ne m’attendais pas à ce que cette recherche devienne presque un parcours du combattant!
Image à la une: crèche Ivry Sur Seine par Hestaux architecture